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Si Mohamed RACHDI est connu au Maroc comme commissaire d’expositions, critique d’art et théoricien, il n’a jamais cessé d’investir le champ de l’art en acte. Il expose ainsi sa production artistique depuis près de 25 ans à l’étranger.

RACHDI Mohamed

Soucieux de la qualité technique et artistique de ce qu’il produit, le plasticien développe une recherche inventive, exigeante et toujours accompagnée d’une réflexion rigoureuse. La démarche de Mohamed Rachdi explore l’importance de la mémoire dans l’activité créatrice!; dans sa triple dimension du rappel, de l’oubli et de l’invention et ce dans l’articulation constante de la mémoire individuelle et collective. Interrogeant la relation qu’il entretient foncièrement à son lieu de provenance, le jardin de son enfance et adolescence, son oasis natale, il aboutit à une œuvre singulière qui met sans cesse en jeu les figures de l’origine, du jardin et du désir. «Parce que, dit-il, je sais que le retour à — mais pas le retour de — l’autrefois, au paysage de mon enfance, demeure impossible, toutes ces figures prennent pour moi valeur du féminin dans sa dimension d’altérité inaliénable, dans sa puissance insaisissable, dans sa qualité de porteur d’un infini ressourcement de mes élans créatifs, dans son intensité du support de mes projections désirantes…» Les œuvres de Mohamed Rachdi oscillent entre dessin, peinture et sculpture. Les formes autant abstraites que figuratives que l’artiste développe se contaminent, se prolongent les unes dans les autres, se trament et se ramifient en un réseau graphique et chromatique qui impose sa structure en entrelacs du désir. Derrière la profusion des formes, l’hétérogénéité des matériaux, la multiplicité des techniques et la diversité des références, la démarche de Mohamed Rachdi se développe selon une logique implacable et une grande cohérence. Tout, chez lui, finit toujours par évoquer des étendues jardinières où s’enchevêtrent figures corporelles et motifs végétaux. Étendues jardinières à travers lesquelles il est possible autant de voir la réalité que de rêver… parce que constamment animées par le souffle d’Eros

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