Artistes et amateurs d'art se mobilisent en soutien
aux récents lauréats des Beaux-arts et aux jeunes artistes émergents !
EXPOSITIONS COLLECTIVES 1985 Marseille Exposition maghrébine - Montpellier Vision du Maghreb 1985/86 Nîmes Boulv'Art - Nîmes Expo 3 1997 Tunis Galerie Ibn-Khaldoun 1998 Busigny L'Atelier - Lille Le Furet du Nord 1999 Paris Espace des Blancs Manteaux - Lille L'Hôtel de Ville - Paris Le Couvent des Cordeliers - Lille Ariap – 2000 Valence & Palma Art Contemporani del – 2005 Téhéran 3ème biennale d’art islamique -Khartoum Capitale culturelle arabe 2006 Tenerife Museo de Arte Contemporaneo 2007 Madrid Exposition itinérante d’artistes marocaines 2009 Festival Mar de Musicas de Carthagène 2011 Festival de Casablanca - Marrakech Art-Fair – Casablanca Top 25 Art Fair - Casablanca, SGMB, « Corps et figures du corps » - Casablanca, Villa Delaporte « Printemps du dessin » 2013 Rabat, CDG, « Histoires de trames » 2014 Rabat, Musée Med VI « Exposition inaugurale» 2017 Rabat, Kulte Gallery « Spend» 2019 Casablanca Espace TGCC « Blue Note» - Espace Prestigia « Emulation » 2020 Marrakech, Mövenpick « United Artists» EXPOSITIONS INDIVIDUELLES 1994 Casablanca Galerie Al Wacetey 1996 Rabat Galerie Bab Rouah 1998 Casablanca Galerie Al-Manar 1999 Lille Ariap, réalisation d'un triptyque 2006 Fès Inauguration Galerie Mohamed Kacimi 2009 Casablanca Galerie FJ «Peinture”s”» 2011 Casablanca Galerie FJ « Carcasses » 2013 Rabat Bab El Kébir « Découpages » 2014 « Itinéraire(s) » Galerie FJ 2015 Rabat Kulte Gallery « Untitled » 2017 Casablanca Galerie Venise Cadre « Eléments »
EL ALJ Meryem
Née en 1964 à Rabat, Meryem EL ALJ vit et travaille à Casablanca. Après avoir obtenu le diplôme de l’école des Beaux-arts de Tétouan et le certificat d'art visuel à l’Ecole Américaine de Tanger en 1983 (Atelier de Louise Bourgeois), elle s'est inscrite à l’école des Beaux-arts de Nîmes où elle bénéficiera d’un enseignement des plus riches ayant pour professeurs, Claude Viallat, Alain Clément, Toni Grand entre autres. Elle décroche son diplôme (DNSEP) en 1986 avec les félicitations du Jury. La démarche artistique de Meryem El Alj s'inscrit dans le cadre d'une recherche purement picturale. Son travail puise ses origines dans les fondements du mouvement supports/surfaces que l'artiste a fait évoluer à sa manière. Ce n'est plus seulement le sujet de la peinture qui est remis en cause mais également ses éléments constitutifs, que ce soient les supports, les cadres ou les méthodes et techniques de réalisation. Le but est ainsi d'essayer de faire de la peinture autrement en utilisant de nouveaux moyens picturaux. En adéquation avec la diversification de la surface et du support, même le pinceau, indispensable outil de travail du peintre, est à son tour écarté au profit de techniques et de gestes élémentaires: découpage, assemblage, collage, gravure ... Le sujet est à son tour évincé. L'enjeu ne réside plus dans une simple représentation expressive ou sentimentale, mais devant une représentation du travail, du "fait-main": seul le processus de fabrication est mis en avant, l'action sur un matériau, la réaction d'une matière. Les travaux de Meryem El Alj ne véhiculent aucun symbolisme, aucun message, ils ne renvoient qu'à eux-mêmes. Ils ne sont donc aucunement dans l'affirmatif mais plutôt dans le suggestif, laissant libre cours à l'imagination de chacun pour se questionner devant le spectacle que lui offre la combinaison de formes et de couleurs. Il s’agit plutôt d’une même forme récurrente, silhouette sensuelle, vue sous différentes déclinaisons qui habite l’ensemble de ses créations. Un prétexte dont l’origine émane d'une culture ancestrale et d’un sacrifice qui la hante et que fait resurgir son subconscient. Cette forme organise et structure ses travaux dont les couleurs deviennent une source de lumière. La juxtaposition, le chevauchement et la superposition de la matière, des formes, des dessins et des couleurs créent un mouvement et procurent une profondeur que l'artiste finit par couvrir totalement ou partiellement à l’aide d’un voile transparent afin de n’en laisser apparaître que l’image palimpseste que lui livre sa mémoire, et noyer les silhouettes dans le fond, poussant l'abstraction à son paroxysme, le tout dans un long processus, structuré, rigoureux, rationnel et réfléchi, d’une quête permanente d’un équilibre et d’une harmonie parfaits.