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Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks de Taroudant, sa ville de cœur, qu’il grandit. Il puise l’essentiel de son éducation artistique et créative dans les arts traditionnels et l’artisanat marocains, africains et d’ailleurs. Ses passions pour la lecture, le cinéma, la musique et la philosophie alimenteront également son univers créatif. Des rencontres essentielles et internet ont aussi joué un rôle crucial dans son enseignement artistique. Des sources d’inspiration tout aussi éclectiques que la forme que prend son travail, comme l’explique Olivier Rachet dans le texte du catalogue. « Avant de peindre et de dessiner, il donne forme à son univers poétique et fantastique à la fois en découpant dans le cuir et le textile des créatures imaginaires, mi hommes mi insectes, monstres autant inquiétants que familiers. Toute une cosmologie intérieure se met alors en branle, se façonne peu à peu au contact de ces vertiges de couleurs et de formes. Dans ces années de gestation, Mo Baala n’a cure des impératifs de l’histoire de l’art. Il se documentera plus tard, mais ne trouvera bien souvent que la confirmation de ce qu’il percevait intuitivement. L’artiste autodidacte, que voulez-vous, est doté d’un sixième sens qui vient couronner tous les autres. Il voit d’un œil aiguisé ce qu’on voudrait lui cacher, il touche à tout bien sûr, il entend les langues inconnues et les sons inouïs des musiciens traditionnels, il hume avec ivresse les parfums d’épices safranées et de menthe poivrée.» Mo Baala ne s’est jamais spécialisé dans une forme artistique. Il passe du dessin à la peinture, en passant par les collages, la sculpture et les graffitis. Il crée également des installations accueillant ses performances musicales. Il explore aussi le médium photographique, le street art et l’action painting. Le recyclage, le textile, la musique et le lyrisme ont une place primordiale dans ses créations. « Dans un élan surréaliste, Mo se met à peindre sur tous les supports qui lui tombent sous la main – ce peut être des patrons de couture ou des morceaux de carton. Une histoire toute personnelle de l’art est alors en ordre de marche. » L’œuvre de Mo Baala se présente tel un OVNI dans le paysage artistique marocain et doit se regarder « comme la rencontre sur une table de dissection des primitifs flamands et des artistes de l’art brut, de la statuaire africaine et du surréalisme le plus débridé. Sur une table de dissection ou le présentoir d’un souk d’épices ou de tanneurs dans la médina de Taroudant, tant cet univers graphique demeure imprégné par les couleurs chatoyantes et les inventivités graphiques qui ont bercé une enfance ; celle de l’art assurément. »

BAALA Mo

Mo Baala est né en 1986 à Casablanca. Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks de Taroudant, sa ville de cœur, qu’il grandit. Il puise l’essentiel de son éducation artistique et créative dans les arts traditionnels et l’artisanat marocains, africains et d’ailleurs. Ses passions pour la lecture, le cinéma, la musique et la philosophie alimenteront également son univers créatif. Des rencontres essentielles et internet ont aussi joué un rôle crucial dans son enseignement artistique. Des sources d’inspiration tout aussi éclectiques que la forme que prend son travail. Mo Baala ne s’est jamais spécialisé dans une forme artistique. Il passe du dessin à la peinture, en passant par les collages, la sculpture et les graffitis. Il crée également des installations accueillant ses performances musicales. Il explore aussi le médium photographique, le street art et l’action painting. Le recyclage, le textile, la musique et le lyrisme ont une place primordiale dans ses créations. Mo Baala vit et travaille entre Marrakech et Taroudant.

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